Carnet de vie

Faire ses premiers pas vers la réduction de déchets ♡

9 mars 2019

Hello les copains !
Et bien, on peut dire que ça fait un bout de temps que je ne me suis pas retrouvée devant mon ordinateur pour rédiger un article, qui plus est pour parler d’autre chose que de recettes ! Aujourd’hui, c’est la « réduction de déchet » que je mets à l’honneur car c’est un sujet qui me tient à cœur.
Lors de cet article, je parlerai bien de « réduction de déchet » et non de « zéro déchet ». En effet, quand on se lance dans une telle démarche, ça veut dire que l’on a bien pris conscience des enjeux environnementaux, on est plein de bonnes intentions et le terme de « zéro déchet » peut bien vite nous décourager. L’idée ici est déjà, dans un premier temps, de faire de son mieux pour réduire son propre impact.
Ensuite, j’ai bien conscience que les petits gestes n’ont finalement pas un grand impact tant que de réelles décisions ne seront pas prises par les politiques, les industries et tutti quanti MAIS je pense tout de même que nous avons une responsabilité en tant que consommateurs. C’est pourquoi, je vous écris ce petit article pour vous donner quelques pistes si, comme moi, vous souhaitez faire un pas vers la réduction de déchet ! Vous trouverez donc une liste non-exhaustive (et loin d’être parfaite), des choses que j’essaye de remplacer dans mon quotidien avec des liens et adresses utiles pour vous aider dans vos recherches.

♡ DANS LA CUISINE, JE REMPLACE …

La bouteille de liquide vaisselle par un savon solide bio à la composition naturelle. On élimine ainsi un déchet plastique et on déverse moins de substances chimiques dans les eaux usées. Le mien provient de chez « Nature et Limousin » et se compose de savon à base d’huile d’olive, de bicarbonate de soude et d’huiles essentielles de citron.

Les éponges par des brosses vaisselles en bois, avec têtes interchangeables. Les éponges sont une petite catastrophe sur le plan sanitaire et écologique (utilisation de combustible pétroliers, non recyclable, non biodégradable), j’essaye donc de limiter ma conso de ce genre d’éponge et j’ai investi dans deux brosses vaisselles : une assez douce et une autre plus dure pour récurer (achetées chez Biocoop pour ma part).
N.B : je sais qu’il existe également les « tawashis« . Si cela vous intéresse, ce sont des petites éponges venues du japons réalisées à partir de vêtements recyclés : à acheter ou faire soi-même.

L’essuie-tout par des lingettes microfibres. De manière général, j’essaye de limiter les objets à usage unique. L’essuie-tout est parfaitement inutile puisqu’il peut être remplacé par la microfibre pour le ménage, ou par des serviettes de table si on s’en sert pendant le repas (on en trouve des supers jolis, ça met de la couleur sur la table, j’adore.)

Les « Tupperware » en plastique par des « Tupperware » en verre (votre santé vous dira merci aussi !)

– Et côté course, j’essaye, dans la mesure du possible, de privilégier le vrac aux emballages plastiques. Pour cela, j’ai investi dans des petites sachets en coton bio réutilisables pour éviter d’utiliser les sachets plastiques des magasins. A la maison, on range ensuite nos pâtes, riz, céréales, graines dans des jolis pots en verre.

♡ DANS LA SALLE DE BAIN, JE REMPLACE …

Les gels douches, shampoings, déodorants, dentifrices par des alternatives solides. On en trouve de plus en plus en magasin bio, sur internet ou encore dans des enseignes tels que Lush. Ce n’est vraiment pas difficile à trouver. Pour débuter, on trouve des kits supers sympa chez « Lamazuna ». Une valeur sûre pour se lancer.

Les lingettes en coton à usage unique par des lingettes lavables. Encore une fois, l’idée est simplement d’éliminer tout ce qui ne s’utilise qu’une seule fois. Alors, on remplace les cotons démaquillants (toujours emballés dans du plastique …) par des jolies lingettes lavables à acheter en magasin bio ou bien à confectionner soi-même !

Les cotons-tiges en plastique par des « Oriculis » ou bien par des cotons-tiges en papier/carton. Pour être tout à fait honnête, j’ai dû mal à me faire à l’oriculi … Pour le moment je n’ai donc pas trouvé de meilleures alternatives qui me conviennent que les cotons-tiges biologiques/biodégradables (c’est toujours ça …). On en trouve même en supermarché, marque U Bio par exemple.

Les protections hygiéniques à usage unique par des protections hygiéniques durables. Je pense que c’est la première chose que j’ai changé dans ma vie lorsque je me suis tournée vers la réduction de déchet mais ici l’enjeu est multiple : économie, environnement et surtout SANTE. J’ai d’abord utilisé la cup pour n’utiliser aujourd’hui plus que des serviettes hygiéniques lavables qui représente la meilleure solution en tout point pour moi.
Enorme coeur sur les marques « Dans ma culotte » et « Plim » !

La brosse à dent en plastique classique par une brosse à dent en plastique biodégradable à tête interchangeable ou bien par une brosse à dent en bambou. La mienne vient de chez Lamazuna : le manche est en bioplastique (composé à 70% de ricin) et tous les trois mois, on change seulement la tête. Les têtes sont à renvoyées directement à Lamazuna pour être recyclées !

♡ DANS LE DRESSING, JE REMPLACE …

Pour finir, je vais aborder rapidement l’industrie du textile. Je ne me suis intéressée à cet aspect que très récemment, je ne serais donc sûrement pas la mieux placée pour en parler. Quoi qu’il en soit, j’ai réellement pris conscience de la démesure de notre consommation en textile : compulsive, dévastatrice, irresponsable. Acheter toujours plus, pour moins cher. En réalité, il faut vraiment prendre conscience que ce que vous payez « pas cher », quelqu’un d’autre dans le monde le payera à votre place par sa condition de travail misérable : salaire de misère et risque pour leur santé en étant en contact permanent des produits chimiques utilisés pour le traitement des vêtements (colorants, techniques de sablages pour les jeans délavés …).
Sans parler des conditions de travail, l’industrie du textile est une catastrophe sur le plan environnemental : il faut 22 000 litres d’eau pour produire un kg de coton (sans parler du charmant cocktail de pesticides interdits en Europe mais pas en Asie). Ensuite, il faudra transporter ses 70 000 tonnes de vêtements achetés chaque année en France … Bref, encore une fois, l’idée est de prendre conscience de tout cela et de faire de son mieux pour stopper toute cette folie. Ma solution pour consommer un peu moins et surtout mieux : Vinted.
Vinted est une application qui vous permet d’acheter ou de vendre des vêtements de seconde main. Rassurez-vous, on y trouve vraiment de très belles pièces à prix parfois défiant toute concurrence ! Honnêtement, tout le monde y gagne : l’environnement, et votre porte-monnaie !

J’espère que cet article vous aura plu ! Surtout, n’hésitez pas à me donner votre avis, à me poser des questions si vous avez besoin de plus ou de précisions ou encore à m’indiquer si vous avez d’autres idées pour réduire nos déchets.
A bientôt !

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